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BIOGRAPHIE

Franco-britannique bercé par la pop anglaise depuis son plus jeune âge, Jamie Gallienne est un artiste multi talents.

 

Entre humour so british et énergie électrique, tantôt dandy chic, tantôt rockeur sexy, Jamie, d’abord autodidacte, est devenu musicien, écrivain, compositeur et interprète de ses textes avec un style bien à lui.

 

Écorché et romantique, musicien à la dualité assumée, c’est un talent à l’état brut. Avec une maîtrise parfaite de plusieurs instruments, Jamie écrit des mélodies pour sublimer ses histoires, ses rencontres, la vie… Chacun y trouvera des influences comme PJ Harvey, Artic Monkeys, Led Zeppelin ou encore The Kills…

 

Et pour autant, entre pop-rock sensuelle ou dark-chic et choc, Jamie est inclassable. Découvrez, redécouvrez et laissez-vous envoûter !

 

L’histoire... « Under the radar »*

C’est en novembre 2015 qu’Elliott Smith ou plutôt le Color Bars Experience vient chercher Jamie. Pour lui, c’est la redécouverte d’un univers, accompagnée de rencontres : Troy Von Balthazar (Chokebore), Jason Lytle (Grandaddy) et Kenneth Stringfellow (The Posies).

 

Il est 8h du matin, veille d’une date au Printemps de Bourges, dans les studios Tostaki du Chabada à Angers. Premiers échanges avec Kenneth Stringfellow sur les choeurs de Stupidity Tries d’Elliott Smith… Kenneth écoute le premier EP de Jamie et les titres en devenir, et c’est là que tout s’enchaine…

 

Entouré de ses acolytes déjà embarqués dans l’aventure, Raphaël Thuia à la guitare (Rivière Noire), Antonin Lesueur, à la basse, Olivier Bucquet aux claviers et Stéphane Boutet à la batterie, la date est prise pour l’enregistrement. Stringfellow ajoutera entre autre sa voix aux choeurs pour 5 des 6 titres de l’EP.

 

Key man, déjà entendu dans le premier EP refait surface. C’est Ken qui souhaitait le réaliser à nouveau. Ce titre exprime cette idée que chacun de nous, tapi dans l’ombre, pourrait végéter longtemps dans cet état s’il ne faisait jamais les bonnes rencontres. Inspirés des moments de doutes auxquels on est tous confrontés à un moment de sa vie, Jamie s’est construit une issue, celle de croire qu’en chacun de nous veille un Key man, un super héros potentiel capable d’ouvrir les portes de nos rêves les plus fous. Ce titre est très aérien : clavier et batterie alimentent d’un rythme chaloupé, les riffs de guitares saturées des couplets. La mélodie est là, entêtante et enivrante...

 

I love to see you dance, c’est un peu l’effet d’un tube en puissance qui mènerait tantôt les uns au 3ème sous-sol d’une boîte londonienne, tantôt les autres dans une quasi transe solitaire. C’est une chanson qui parle d’elle-même, un peu sexy, un peu sensuelle, difficile de ne pas saluer l’habile efficacité de ce titre qui parle à tous et à chacun mais qui ne résonne en personne de la même manière.

 

Mais le titre qui ouvre cet EP est un bijou, d’une efficacité redoutable. « L’homme contre la machine », cela résume Bad fluid. Le grain et le traitement des voix apportent une couleur particulière aux refrains et tranchent avec des couplets plus rock où l’originalité réside dans le son de la talk Box.

 

3 titres restent à découvrir...

Cet EP est résolument plus rock que le précédent, amorçant très clairement un véritable virage artistique. Organique, énergique, rock, vivant, c’est un son « qui gratte », c’est un son live... Kenneth Stringfellow a su mettre en valeur la profondeur des mélodies tantôt planantes, tantôt psyché. Les voix, enregistrées avec un habile jeu de micros, superposées en abondance apportent de la profondeur et de la matière à ce nouveau son.

 

Que ces titres prennent leur essence dans une guitare acoustique et une voix, il en est tout autrement de cette réalisation finale où riffs typés, mélodies envoûtantes, énergie rythmique et puissance du son s’entremêlent pour donner un nouveau corps à l’univers de Jamie Gallienne.

 

* Under the radar : avant d’être le titre de cet EP, c’est le nom d’une radio web anglaise que Jamie n’a cessé d’écouter depuis 2012. Cette radio fait découvrir des artistes pas ou peu connus du grand public. C’est aussi le symbole de cet EP, véritable aventure « under the radar » où tout s’est fait très vite, sans que personne ne le sache, en quelques semaines... impossible à détecter...

© Jérôme SEVRETTE

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